Chers lecteurs,

Vous l'aurez remarqué, le blog tourne au ralenti depuis quelques temps et cela fait d'ailleurs de nombreux mois qu'aucun nouvel article a été publié. Ce n'est pas un oubli, un manque de temps certains mais surtout un souhait de mettre Rosenoisettes en pause.

L'histoire de Rosenoisettes remonte à de nombreuses années. Peut-être certaines et certains d'entre vous se souviennent de cette ancienne époque où le blog avait toute autre allure, tant côté photographie que design, et où la part belle au végétale n'était pas encore de mise. J'avais commencé le blog Rosenoisettes pendant mes études ; adorant cuisiner et écrire, c'était sans aucun doute un espace où je me sentais bien et où je pouvais pleinement m'exprimer. Je dirais même que le blog a été un élément fort dans mon développement et d'ouverture vers le monde.

Au fil des années, j'ai évolué, le blog avec car l'inspiration était toujours très présente. Sans surprise, 2020 a marqué une sorte de renouveau avec de nombreuses recettes et de nouvelles thématiques plus en adéquation avec ma passion et ma vie. Mais aujourd'hui je sens le blog s'essouffler. Je n'ai plus assez le temps et l'énergie de l'alimenter, et je souhaite tout simplement garder cette énergie pour ce que j'appelle "la vraie vie", celle qui se vit en dehors du numérique. 

La réflexion de mettre le blog en pause a cheminé pendant de longs mois dans ma tête avant de prendre effet. Au lieu de voir cela comme un véritable au revoir triste et amer vers une page de mon existence, de ma vie, je souhaite voir cela comme une marche vers l'avenir car je sais que d'autres projets m'attendent. Ceux qui me suivent sur Instagram - seul réseau social sur lequel je suis présente et active, voient sûrement comme ma vie à changer et quels projets m'accompagnent au quotidien.

Alors oui, ce blog Rosenoisettes est en pause mais j'en laisse pour l'instant l'accès libre à toutes les recettes et données. Peut-être qu'on se retrouvera sur un autre site web plus en adéquation avec ma personnalité actuelle, ou par le biais de mon travail de photographe que je poursuis. 

Je vous remercie pour ces moments d'échanges sur la toile numérique et je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures.

A très vite,
Camille

Avant de vous parler de cette délicieuse recette de torta caprese, j'ai à vous confesser quelque chose. Je n'avais pas réalisé de gâteau maison depuis très longtemps avant cette recette ! Des cookies toutes les semaines mais pas un gâteau ! Voilà que la Saint-Valentin est passée et qu'on est déjà focalisés sur Pâques pour que je partage avec vous une nouvelle recette de gâteau au chocolat. Il était presque temps ! 

Ce gâteau m'a aussi réconcilié avec les gâteaux au chocolat que je boudais récemment. Et oui ! Je les trouvais soient écœurants, trop cuits, pas assez chocolatés ou encore trop crus. Bref, aucune recette ne m'emballait réellement, même mes brownies favoris. En quoi cette recette change-t-elle la donne me diriez-vous ? Tout est dans la texture et les saveurs.

La torta caprese a la particularité d'être naturellement sans gluten car réalisée avec de la poudre d'amandes et du chocolat. Ici, dans cette version végétale, j'ai ajouté un peu de farine de petit épeautre pour remplacer le liant des œufs. La poudre d'amandes absorbe et diffuse les saveurs chocolatées tout en donnant une texture fondante et consistante : une texture parfaite. 

L'amande apporte une petite note grillée très douce et agréable, surtout avec le chocolat noir intense. Par ailleurs, la quantité de sucre et d'huile ont été drastiquement réduites par rapport aux recettes traditionnelles italiennes. Si votre chocolat vous semble très intense, ajoutez un peu de sucre si vous préférez vos gâteaux bien sucrés. 

Pour 4 personnes :

- 150g de chocolat noir dessert 60-70%
- 50g de sucre de canne dont un peu de sucre vanillé
- 1 cup de poudre d'amandes (environ 160g)
- 2 cs de poudre de cacao non sucré
- 30g de farine de petit-épeautre
- 1/2 cc de poudre à lever
- 200 ml de lait de soja
- 35 ml d'huile végétale

Préchauffer le four à 180°C.
Hacher le chocolat et le faire fondre dans une casserole à feu doux avec le lait végétal et l'huile.
Pendant ce temps mélanger les ingrédients secs.
Ajouter le mélange de chocolat fondu. Bien mélanger jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.
Verser la pâte dans un moule à manquer

Le porridge fait partie de mes petits-déjeuners préférés depuis de nombreuses années : facile à préparer, nourrissant et économique, c'est le petit-déjeuner par excellence ! Voici une recette à sauvegarder sans attendre.

Ce n'est pas étonnant qu'il y ait déjà de nombreuses recettes de porridges sur le blog : au four, en gâteau, sans cuisson, aux épices...etc. Mais qu'en est-il de la recette de base du porridge ? C'est une réelle institution chez moi depuis mes années d'université en Angleterre. Pourquoi ? Parce que c'est la recette parfaite pour commencer la journée !

Le porridge est une source de glucides à la fois lents et rapides grâce aux flocons d'avoine. C'est aussi riche en fibres et protéines. Le reste dépend grandement du lait utilisé, des "toppings" et bien sûr de la quantité de sucre ajouté. J'opte le plus souvent pour du sirop d'érable que j'ajoute en toute fin, lors du service. Cela permet de conserver les propriétés et les saveurs. Le choix du lait végétal influence également le résultat selon si le lait choisi est sucré, soit naturellement, soit avec ajout de sucre. De mon côté je préfère le lait de riz, d'avoine ou de soja à la vanille (sucré). 

Enfin, pour la texture, je pars toujours avec un grand volume d'eau pour que les flocons d'avoine puissent bien se réhydrater. Parlons flocons d'avoine ! Il existe plusieurs type de flocons d'avoine, et bien d'autres si vous êtes dans les pays anglophones :

• petits flocons d'avoine, tout petits, ce sont ceux que je privilégie pour le porridge car ils donnent une texture plus onctueuse et permettent de faire des porridges en un rien de temps
• gros flocons d'avoine, ce sont littéralement des grains d'avoine écrasés. Ils ont une grande capacité d'absorption mais mettront plus de temps à cuire que les petits flocons d'avoine. 

Vous pouvez également faire un mélange des deux si vous préférez, pour l'équilibre des textures.

Outre être mon petit-déjeuner "doudou" et réconfort, c'est aussi mon petit-déjeuner des jours de course par excellence ! J'adapte simplement ce que je mets dedans et dessus pour que ce soit le plus digeste et éviter l'indexe glycémique élevé. J'y ajoute même parfois un peu de protéines végétales en poudre à la vanille pour le rendre encore plus nourrissant avant la course ! 

Pour une personne :
- 1/2 cup de petits flocons d'avoine 
- 1 cup de lait végétal et un peu d'eau
- 1 cc d'épices au choix
- 1 petite banane mûre
- fruits séchés
- purée d'oléagineux (amandes, noisettes, cacahuètes...)
- sirop d'érable 

Mettre les flocons d'avoine avec les épices et le lait végétal dans une casserole.
Faire chauffer à feu doux en remuant fréquemment jusqu'à ce que le porridge obtienne une consistance crémeuse et épaisse.
Couper le feu et verser le porridge dans un bol.
Emincer une banane et la disposer dessus. Arroser de purée d'oléagineux, ici noisette, puis de sirop d'érable.
Terminer avec les fruits séchés. Déguster.

L'hiver n'est certainement pas la meilleure saison pour faire du sport en extérieur : il fait froid, la nuit tombe vite, il pleut plus fréquemment et le vent est frigorifiant. Mais ce n'est pas pour autant une excuse pour tout arrêter et mettre ses baskets au placard. Dans cet article je vous livre quelques astuces pour continuer à faire du sport en hiver.

De mon côté, comme tous triathlètes, l'hiver est une période particulière. Notre saison sportive est terminée, les objectifs passés, on laisse place à la coupure annuelle et à d'autres types de séances. Tout dépend de votre fonctionnement mais je sais que j'ai besoin d'objectifs pour avancer. A cette saison il ne s'agit plus de chronos ou de courses mais d'objectifs différents qui font avancer. Je laisse place aux éducatifs, à des sorties plaisir en allant tester de nouveaux parcours, et à ce que je mets souvent de côté toute l'année, le renforcement musculaire. 

Aller à la piscine

Pour esquiver le froid hivernal, rien de tel que d'aller se mettre au chaud à la piscine ! La natation est une discipline excellente car c'est tout en souplesse et sans impact. C'est l'occasion de vous essayer à la brasse, au dos et au crawl. 

Pour celles et ceux nageant déjà, profitez de cette saison pour ralentir dans vos séances et mettre le cap sur des exercices éducatifs pour améliorer sa technique, sa poussée et sa glisse. C'est le moment de placer de longues séances également. 

Faire du yoga (ou pilates)

Il n'y a pas mieux que des sports doux pour prendre soin de son corps. On ne prend pas toujours le temps, dès le printemps, de faire des étirements, des exercices de souplesse et mouvements d'amplitude. L'hiver et ses jours raccourcis sont le moment idéal pour prendre des cours de yoga ou pilates, faire du renforcement doux et ralentir.

Profiter de la salle de sport

Les salles de sport sont partout, il y en a forcément une près de chez vous ! En général il y a deux camps : ceux qui adorent la salle, ceux qui n'aiment pas. Pour ma part, j'ai du mal à y aller en printemps/été mais je me remotive à l'automne et en hiver. 

L'avantage de la salle de sport c'est qu'il y a diverses activités à y faire. Que vous souhaitez vous mettre à la musculation, au renforcement musculaire, aux cours collectifs ou faire votre cardio, vous trouverez ce qu'il vous faut. En tant que triathlète, je profite cette année de l'hiver pour faire de gros blocs de renforcement musculaire que je n'ai pas le temps de faire en saison de course et de préparation. C'est un peu laborieux mais avec de la musique dans les oreilles ça passe de suite mieux !

Faire du home trainer

La pain-cave, vous connaissez ? C'est l'un des petits noms que l'on donne à la pièce dans laquelle on fait du home trainer ! Pour les non initiés, le home trainer est un objet connecté sur lequel on vient placer le vélo avec ou sans la roue arrière selon les modèles, pour pédaler. Il existe ensuite des applications pour pédaler de manière ludique avec des paysages réels ou virtuels. Grâce aux données transmises sur l'application, on peut facilement faire des séances d'intensité ou simplement une petite sortie vélo bien au chaud.

Attention à bien s'hydrater car le home trainer fait vraiment bien transpirer ! Au début c'est aussi parfois inconfortable de rester 1h sur la selle par rapport à une sortie à l'extérieur, alors commencez en douceur. Je vous conseille également de vous placer proche d'une fenêtre pour aérer et avoir de l'air frais.

S'adapter aux températures

Si le froid ne vous fait pas trop peur, le meilleur moyen est encore de s'y habituer ! De mon côté j'adapte mon entraînement le week-end en privilégiant les après-midis plus douces que les matins frais. En semaine, je suis contrainte par le travail et je dois courir vers 18h, quand le froid tombe. Dans les deux cas il est important de s'habiller en conséquence : legging long, sous-couche, veste chaude et respirante, gants, bandeau ou bonnet, tour de cou... Et si vous faites du vélo, l'indispensable reste des chaussettes chaudes avec des sur-chaussures isolantes. Comme disent les norvégiens : il n'y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais équipements !

Opter pour les sports d'hiver

Si vous vivez proche des montagnes ou que vous avez l'occasion d'y aller en vacances, les sports d'hiver sont une merveilleuse alternative aux sports du quotidien. Après tout, cela peut en effet être l'occasion de rompre avec la monotonie de l'hiver, de faire une pause et d'opter pour d'autres sports : raquettes, ski de fond, snowboard, ski alpin. Le choix est vaste et permet de profiter de l'hiver autrement, bien emmitouflé.

Et vous, quelles sont vos options préférées en hiver ?

Ca y est ! L'automne est là ! Que j'attendais l'arrivée de la plus belle des saisons pour mettre des épices et de la citrouille partout ! Cette petite recette toute simple de muffins ultra moelleux citrouille et épices, avec sa pointe d'amandes et sirop d'érable tombe à point. Une véritable douceur, tel un plaid bien douillet.

Enfin, je vous parle d'automne... mais ici c'est davantage l'été indien qui s'est installé tout le mois de septembre, à mon plus grand désespoir ! Mais je ne me laisse pas abattre et je profite des matinées fraîches pour me mettre dans cette ambiance automnale que j'aime tant... Et je cuisine tout un tas de recettes de saison afin de faire venir cet automne bien discret. 

En réalisant que je n'avais aucune recette de muffins moelleux à la courge et épices, il m'a de suite fallu remédier à cela en créant une recette bien spéciale. Afin de rendre ces muffins très très moelleux et en même temps moins sucrés et peu gras, j'ai utilisé le beurre d'amandes Iswari qui est très savoureux à la place d'huile ou margarine. J'ai également mis moins de sucre et ajouté du sirop d'érable qui, en plus de sa délicieuse saveur, ajoute du moelleux à la pâte. Afin d'avoir un muffin bien aéré j'opte également pour du lait de soja qui, par sa teneur en protéines, permet à la pâte de mieux lever. Après cuisson et même après plusieurs jours, ils restent tout tendres et savoureux. Vous pouvez alors les glacer avec une sauce chocolat ou un glaçage royal si cela vous tente. Personnellement je les aime nature ou avec un filet de pâte à tartiner choco-noisette...

Pour 5 à 6 muffins :
- 4 cs ou 1/2 cup de purée de citrouille
- 30ml de sirop d'érable
- 40g de sucre
- 2 cs purée d'amandes Iswari
- 100g de farine de blé
- 50g de farine d'épeautre
- 1 cc poudre à lever
- 1 cc pumpkin spice ou 4 épices
- 130ml de lait végétal (soja)

Préchauffer le four à 180 degrés.
Fouetter la purée de citrouille avec le sirop, le sucre et la purée d'amandes.
Ajouter les farines puis la poudre à lever et les épices. Terminer avec le lait.
Verser la pâte dans un moule à muffins huilé.
Enfourner 25 min. Laisser tiédir avant de déguster.

Quand on pense aux cols cyclistes, on pense tout d'abord aux Alpes et aux Pyrénées. Pourtant, il existe de nombreux cols à la fois splendides et difficiles à grimper partout en France. Aujourd'hui petit focus sur une sélection de cols à faire à vélo, dans la Drôme !

Cela fait déjà plus de 3 ans que j'habite dans la Drôme, plus précisément en Drôme Provençale. C'est d'ailleurs peu de temps après mon arrivée par ici que j'ai découvert le vélo de route et que je m'en suis prise de passion ! Comme tout cycliste, je me suis vite mise en tête de grimper tel et tel col. D'abord de petites montées et cols de 3-4 km et des plus longs au fur-et-à-mesure de ma progression. J'ai aussi l'occasion de découvrir ce vaste département allongée du nord au sud. Alors, des cols, j'ai pu en grimper ! Et voici ceux que je peux vous conseiller, sans ordre de préférence car je ne saurai les départager !

Col de Grimone
(Diois)

Au départ de Châtillon-en-Diois, le Col de Grimone se situe vraiment à l'extrême est du département de la Drôme, à deux pas des Hautes-Alpes. Le point de départ est déjà en soi splendide avec le petit village de Chatillon au pied de la montagne du Glandasse... Ca fait rêver ! La route quitte le village avec une pente très très douce pour nous emmener dans les gorges du Gâts, un lieu que je trouve véritablement paradisiaque. La pente s'élève alors doucement, on peut lever la tête et observer de nombreux vautours fauve qui se laissent planer. On prend de la hauteur sur la rivière Bez et on passe par une petite succession de tunnel fantasques et sublimes à la fois. Le paysage change alors tandis que la pente ne cesse de s'incliner juste avant le village de Grimone (9% ça se sent !) mais la vue en vaut la peine. On distingue même plus haut, au fur et à mesure, les lacets qui mèneront au sommet, entouré de prairies herbeuses. 

Je vous conseille de faire ce sol en aller-retour car la descente côté Lus-la-Jarjatte est rapide, étroite et débouche sur grosse départementale.

Le col en chiffres :

• 22 km depuis Châtillon-en-Diois
• Altitude d'arrivée 1318m
• Pente moyenne 3,38%
• Pente maximale 9,2%.

Col de Rousset
(Vercors)

Quand on est au sud du Vercors, on compte les routes d'accès sur les doigts d'une main ! Et le Col du Rousset en est la plus emblématique avec ses longs lacets tout en ondulations sur les pentes du Vercors. Il a quelque chose de magique et de terrifiant à la fois selon les saisons, quand les nuages sont accrochés au sommet, masquant les derniers lacets. Bien qu'impressionnant, il n'est pas le plus difficile. La pente est régulière et le revêtement est très bon. On débute le col à Die, mais la véritable ascension commence à Chamaloc, dernier village avant le sommet, où l'on trouve de magnifiques champs de lavande en saison. Au fil de l'ascension, grâce aux différents lacets, on voit où l'on est passé et où l'on va aller. C'est spectaculaire ! Et c'est d'ailleurs marrant quand on le fait en groupe de voir où sont les autres, devant ou derrière, ça motive ! Le paysage et lui aussi à couper le souffler au fil de l'ascension, on se sent totalement immerger dans la montagne et on peut même se demander quand arrive le sommet si on oublie la présence des bornes kilométriques.

Le col en chiffres : 20 km depuis Die, altitude d'arrivée 1254 m, pente moyenne 4,1 %, pente maximale 5,8 %

Col de Perty
(Baronnies)

Le col de Perty paraît perdu au coeur des Baronnies drômoises... Je vous conseille de le grimper depuis La Combe/Saint-Auban-sur-l'Ouvèze ce qui permet, après un début en faux-plat montant, d'attaquer de magnifiques lacets qui serpente jusqu'au sommet, entre points de vue et forêt. La vue se découvre au fil des kilomètres avec un panorama imprenable sur les montagnes et sommets alentours ! Peu fréquenté et avec un bon revêtement, il fait partie de mes cols préférés du secteur et j'aurais grand plaisir à le refaire !

Le col en chiffres :

• 12,5 km depuis La Combe
• Altitude d'arrivée 1302m
• Pente moyenne 4,8%
• Pente maximale 9,3%

Col d'Ey
(Baronnies)

Le col d'Ey permet de changer de vallée et d'aller de Sainte-Jalle à Buis-les-Baronnies, ville emblématique des Baronnies en Drôme Provençale. En réalité il existe trois portes d'accès au col : depuis Sainte-Jalle et Saint-Sauveur-Gouvernet au nord, et depuis Buis au sud. Personnellement je ne l'ai pour l'instant grimpé que depuis Sainte-Jalle mais l'ascension depuis Buis doit être également splendide. 

Depuis Sainte-jalle donc, l'ascension est régulière et débute dès la sortie du village. La route est en balcon et on prend vite de la hauteur sur la vallée riche en arbres fruitiers. La route principale se dessine alors bien en fond de vallée et le paysage est vraiment dégagé. Cette ascension pas très longue, moins de 7km, donne pourtant des impressions d'un grand col. Au sommet, on bascule alors par de magnifiques courbes sur le bout de vallée de l'Ouvèze puis Buis qu'on aperçoit à peine. Les passages sous roches sont à couper le souffle. Mais il ne faut pas perdre son attention car ce col est majeur dans le coin et tout de même fréquenté.

La col en chiffres :

• 6,23 km depuis Sainte-Jalle
• Altitude d'arrivée 718m
• Pente moyenne 5%
• Pente maximale 6,7%

• 8,3 km depuis Buis-les-Baronnies,
• Pente moyenne 4,46%
• Pente maximale 7%

Col de la Chaudière
(Diois)

Grand classique près de chez moi, le col de la Chaudière fait partie des cols que l'on redoute mais que l'on aime quand même. Majestueux car visible de très loin, il fait la jonction entre le synclinal perché de Saoû et ses fameux 3 Becs, et la montagne de Couspeau, tout en longueur. Depuis Bourdeaux, le col forme de splendides lacets en balcons qui permettent de profiter des montagnes alentours. Cela fait passer les pourcentages irréguliers qui peuvent bien faire mal aux jambes selon le nombre de kilomètres qu'on a déjà fait ! Côté Saillans, le col présente quelques lacets et de beaux points de vue avant que l'on ne rentre dans la forêt. La pente y est plus régulière et le revêtement de meilleur qualité, cependant la prise est également constante. Mon côté préféré est sûrement celui depuis Bourdeaux, mais si vous faites une boucle, les deux côtés permettent de tracer de magnifiques itinéraires en passant par le Pas de Lauzun ! Toutefois, comme son nom l'indique, je vous conseille, si vous souhaitez le grimper l'été, d'y aller de bonne heure car de chaque côté la chaleur peut y être très pénible !

Le col en chiffres : 

• 11,5 km depuis Saillans
• Altitude d'arrivée 1047 m,
• Pente moyenne 6,7%
• Pente maximale 8,7%

• 10,9 km depuis Bourdeaux
• Pente moyenne 5,8%
• Pente maximale 10%

Col de la Sausse
(Baronnies)

Petit col entre Diois et Baronnies, le Col de la Sausse donne des impressions d'être perdu au milieu de nulle part, entre deux vallées. J'adore son ambiance en toutes saison, mystique l'automne et provençale l'été avec ses champs de lavande en fleurs. Peu difficile et régulier, il peut paraître long selon d'où vous estimer que l'ascension débute. J'adore le grimper des deux côtés, depuis Bouvières ou Chaudebonne, mais j'ai ma préférence pour la première option car on sent que l'on va progressivement basculer vers un ailleurs avec une belle descente en lacets puis les Gorges de Trente Pas juste après qui sont féeriques !

Col de Macuègne
(Baronnies)

 J'ai découvert le col de Macuègne un peu par hasard, lors d'une sortie longue dans les Baronnies avec pour but le col de Perty (voir plus). Ce col c'était un peu la surprise du chef que je n'avais pas anticipé, au départ de Séderon ! Heureusement, après avoir quitté Séderon et passé le faux-plat montant, le paysage se révèle avec ses courbes. Au sommet on peut continuer avec l'ascension du col de l'homme mort ou descente à Montbrain-les-Bains. La descente est absolument somptueuse... Difficile de garder toute son attention tant on aimerait profiter pleinement du paysage ! J'ai trouvé cette descente improbable et il me tarde de faire l'ascension par Montbrun, qui est certes un peu plus longue mais qui permettrait de mieux profiter du décors !

Le col en chiffres :

• 10,3 km depuis Montbrun-les-Bains
• Altitude d'arrivée 1 068 m
• Pente moyenne 4,8%
• Pente maximale 7%

• 7,3 km depuis Séderon
• Pente moyenne 3,9%
• Pente maximale 7%

Col de la Machine
(Vercors)

Sûrement l'un des plus connus du Vercors, le Col de la Machine est féerique avec ses arches et sa route en balcon au coeur du Vercors. On se sent comme suspendu au dessus du vide et plongé dans le paysage incroyable. Mais avant de profiter de cette incroyable partie, il faudra grimper plusieurs kilomètres assez piquants autour de 8% de pente moyenne ! Mais je vous le dis, cela vaut le détour !

Le col en chiffres : 1

• 2,3 km depuis Saint-Jean-en-Royans
• Altitude d'arrivée 1 011 m
• Pente moyenne 6,1%
• Pente maximale 8,4 %.

Et bien d'autres cols à grimper...

Je n'ai bien sûr pas grimpé tous les cols de la Drôme... Pas encore ! J'en ai quelques-uns dans la tête, notamment dans le Vercors drômois que je souhaite faire et d'autres dans les Baronnies à découvrir.

Et vous, quels sont vos cols préférés ?

Données de cols trouvées sur Cols Cyclisme.